Le gouvernement de la Rdc avec le soutien des Nations unies va mettre en œuvre le présent plan d’application afin de respecter les dispositions des résolutions pertinentes du conseil de sécurité en matière de prévention et de réponse aux violences sexuelles et ses domaines prioritaires.
Ce plan d’application qui porte sur l’addendum au communiqué conjoint sur les violences sexuelles liées au conflit en Rdc et l’organisation des Nations unies a été signé le 30 mars 2013. Et ce plan définit le cadre normatif établissant les dispositions structurelles et l’exécution des aspects clés de la lutte contre les violences sexuelles liées au conflit.
Raison d’être de la présente atelier qui s’est ouvert le lundi , 14 septembre 2020 à Béatrice hôtel Kinshasa, atelier national de validation du plan d’application du communiqué conjoint et son addendum entre le gouvernement de la Rdc et les Nations unies sur la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits.
L’activité est organisée par le cabinet de la Conseillère spéciale du chef de l’Etat en charge de la jeunesse et de la lutte contre les violences faites à la femme en collaboration avec le système des Nations unies.
La Conseillère spéciale du chef de l’Etat en charge de la jeunesse et de la lutte contre les violences faite à la femme, Chantal Mulop a dans son allocution d’ouverture remercié le chef de l’Etat pour avoir fait de la lutte contre les violences sexuelles son cheval de bataille.
Elle a indiqué que les conflits armés subit par la RDC ont détruit le tissu social et économique du pays mais surtout occasionné des déplacements entrainant des violences sexuelles dans les chefs des femmes.
Chantal Mulop a indiqué que cette activité aura pour finalité de produire une feuille de route triennal 2020 -2022 appelée plan d’application en vue d’instaurer une mise en œuvre efficace du communiqué conjoint et de son addendum et de poursuivre de manière concrète des actions annoncées.
Elle a remercié la représentante spéciale du Sg des Nations pour les violences sexuelles pour l’appui technique et financier de cette activité.
Prenant la parole, le Directeur du bureau conjoint des Nations Unies pour le droits de l’homme a indiqué que les Nations unies se félicitent de la tenue de cet atelier qui marque l’étape de plus affranchir dans le processus de désengagement politique de la RDC en faveur de la protection des femmes et des filles contre les violences sexuelles .
Les Nations Unies n’ont ménagé aucun effort pour accompagner et soutenir la RDC et cela depuis la signature du communiqué conjoint le 30 mars 2013.
Des avancées ont été notées depuis la signature de ce communiqué entre autres à différentes précisions importantes sur le plan législative renforçant la répression des violences sexuelles, le plan d’action de l’année et de la police nationale congolaise, la stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre, l’implication des plus hautes sociétés du pays et la nomination de la représentante spéciale.
La validation politique du plan de mise en œuvre du communiqué conjoint et son addendum est une opportunité unique d’assurer un passage réussi de la phase politique et stratégique à une phase opérationnelle.
La représentante spéciale du Sg des Nations Unies en RDC a quant à elle précisé que ce plan a pour objectif de donner une réponse plus structurée et mieux adapter des fléaux qui constituent les violences sexuelles liées au conflit et de mettre l’accent sur le droit.
Il faudra mettre l’accent sur les causes profondes de ces violences et mettre en place une assistance juridique et une réinsertion sociale.
Les Nations unies réitèrent leur soutien au gouvernement pour son engagement à la mise œuvre du communiqué conjoint.
Le gouvernement congolais représenté par le vice-ministre de la Justice a demandé aux Nations unies d’accompagner le gouvernement dans sa lutte contre les violences sexuelles en RDC.
Pour lui, l’objectif final de cet atelier est d’éradiquer cette maladie qu’est les violences faites aux femmes.
Il sied de noter que cette activité va se clôturer le 15 septembre.
Gisèle Tshijuka et BLP