Ce que Kinshasa reproche à Vodacom Congo>>>>>>>> Un an à peine après le bras de fer entre Kinshasa et le principal opérateur du pays autour de la licence 2G, le directeur financier de Vodacom Congo a été arrêté le 14 septembre.
Depuis plusieurs semaines, la justice congolaise a initié une vaste opération visant à traquer « ceux qui privent l’État de ses recettes », comme le confie à JA une source congolaise.
De l’Office de gestion du fret maritime et multimodal à l’opération de bancarisation sous les gouvernements Matata, Badibanga, ou encore Tshibala, en passant par les différentes exonérations… La justice et l’Inspection générale des finances, appuyées par la cellule de lutte anti-corruption, ont lancé plusieurs enquêtes et audits, dans l’objectif de réglementer et de s’assurer que les réglementations en place soient appliquées.
Ces enquêtes ont entraîné de nombreuses interpellations, dont celle, le 14 septembre, de Chutoo Omar Muhammad, directeur financier de Vodacom Congo. Placé en garde à vue par le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa-Gombe, ce dernier est accusé de faux et usage de faux.
Un communiqué, mais pas de commentaire de Vodacom
Selon le parquet, le cadre de nationalité indienne aurait falsifié les états financiers de la filiale locale de l’opérateur sud-africain, dissimulant les recettes réelles pour minorer les impôts et droits dus à l’État. L’enquête doit en outre déterminer si des autorités congolaises sont impliquées.>>€€€>€€>>>>jaynet kabila —–
L’actif d’exploitation connu le plus précieux de la famille Kabila est peut-être une participation indirecte dans Vodacom Congo détenue par Jaynet Kabila. Vodacom Congo est le plus grand opérateur de téléphonie mobile du pays. Elle comptait 8,5 millions d’abonnés en mars 2016 et gère Mpesa, un système bancaire mobile.123
La société est contrôlée par le groupe sud-africain Vodacom, qui détient 51% des actions vi> une filiale basée à Maurice. L’actionnaire majoritaire de Vodacom Group est Vodafone, basé à Londres, l’un des plus grands opérateurs de téléphonie au monde. 125 Le groupe Vodacom a créé Vodacom Congo lorsqu’il a signé une joint-venture le 11 décembre 2001 126 avec une société appelée Congolese Wireless Network, qui contrôlait une licence d’exploitation de téléphonie mobile. CWN conserve 49% de l’entreprise.
>>>>>>>>>>>
Parmi les actionnaires de CWN se trouve une société appelée Keratsu Holding Ltd., avec une participation indirecte de 19,6% dans la société.127 Keratsu a été constituée en juin 2001, six mois avant la création de Vodacom Congo, dans la petite île du Pacifique Sud de Niue. 128 La participation représente une participation indirecte de 4,8% dans Vodacom Congo pour Jaynet Kabila.
>>>>>>>>>>>> Les documents constitutifs du registre des sociétés de Niue montrent qu’elle est copropriétaire de la société avec Feruzi Kalume Nyembwe, qui a également été le coordinateur de la police Mzee Kabila dirigée par Jaynet Kabila. 129 Feruzi et Jaynet Kabila se connaissent depuis des années: Feruzi est le fils de Didier Kazadi Nyembwe, ancien chef de l’agence de renseignement congolaise, l’ANR, et ami proche de Laurent-Désiré Kabila.130>>>>>>>
Acacia appartenait à Jaynet avec la fille de 16 ans du président Kabila, Sifa; son frère, Masengo; et son conseiller financier, Emmanuel Adrupiako. Deux autres ont des participations minoritaires. 131 Bien que l’actionnariat ait changé au fil du temps, Jaynet Kabila a toujours fait partie de la société, selon plus d’une décennie de documents Acacia vus par CRG dans le registre officiel du Congo, et elle a signé les documents de constitution les plus récents de la société au nom des deux son frère Masengo et sa nièce Sifa.132
Acacia détient directement 43 permis d’extraction de diamants et détient une participation minoritaire dans Kwango Mines, 133 qui dispose de 53 permis. Ensemble, ces permis s’étendent sur environ 450 miles le long de la frontière sud du Congo avec l’Angola. 134 Les permis couvrent également plusieurs rivières du Bandundu connues pour transporter des diamants. La superficie totale initiale du permis de Kwango de 21 948 kilomètres carrés semblait être plus grande que les 20 000 kilomètres carrés autorisés en vertu du code minier. 135 Tous les permis d’Acacia et de Kwango sont actuellement en cas de force majeure, selon le registre minier. 136 Acacia a conclu une entente d’option contestée mais de longue date avec Delrand Resources Ltd., un mineur de diamants canadien coté à une bourse de Toronto, pour développer certains de ses permis.137
Selon Bloomberg News, l’exploitation artisanale de diamants est actuellement en cours sur au moins certaines des zones de permis d’Acacia et de Kwango. 138 Cependant, CRG n’a pas pu trouver