Accorde moi une selfie Henriette
Accorde moi une selfie, honorable Henriette Wamu, le décès de ma mère avait bouleversé ma tête mais ta visite de ce soir a consolé cette vedette que je suis.
Quand je te vois, s’enfuit en moi l’esprit de dette, ton image dans mon androïde offre une autre valeur. Que serais-je devenu, Ô moi cet orphelin de Koffi ?
Mets ta main dans le sac Henriette et relève ce défi. A mon plat refroidi, je plaide ma députée ta chaleur
Mais si une telle beauté est mise aux enchères
Je consulterai toutes les vieilles mères sorcières
Afin que je la ravisse même au prix magique
Et me déclarer vainqueur d’une victoire mystique.
Vous qui nous mentez que seul l’or souvent brille, Venez voir une douce peau qui m’embrouille.
Ô Henriette l’africaine pièce rare de mon village,
Silhouette de l’ange, teint à mi chemin sans mélange, veut dire que tu es une gazelle aux attaches célestes ou quoi ?
Tu fais parler un sourd muet à travers des gestes, le reflet de l’or jaunâtre sur la lune de ta peau se moire. Une perle étoilée au regard dérangeant ma mémoire
Ô belle colombe, femme à l’image du Moyen Âge
Ô beauté brillante, femme au versant de l’âge
Tu es l’huile calme aux flancs donc de l’athlète
Veut dire une âme sans sosie sur cette planète
Laisse moi zoomer ta face chère impératrice,
ton époux derrière moi est fier de son actrice.
La santé de ton épiderme me rend fanfaron
Même en Égypte antique, tu embrouillerais pharaon
Tu es ce que fut Cléopatre au pays des pyramides, veut dire ta douce peau et tes lèvres donc humides
Ceux qui sont venus me visiter tournent en rond pour te voir seulement. Députée aide ce moribond.
Ta visite de ce soir est la condamnation du Barrabas
Si tu me laisses sans pognon, tu blesseras mon bras
Kiekiekiekiekiekiekiekiekiekie
Mabanga tiiii na matanga ya mère
MAÎTRE ZAA, El poétologue
Au deuil à Montfleury chez Koffi
