La RDC, à travers le ministre de la Défense Ngoy Mukena accompagné du Chef d’état-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC, le général Mbala Musiense et les Etats-Unis d’Amérique, par son ambassadeur accrédité à Kinshasa, Mike Hammer ont signé mercredi au Palais de la Nation le protocole d’accord de coopération militaire.
Ce protocole, signé en présence du Directeur de cabinet ai du Chef de l’Etat Kolongele Eberande et de plusieurs autorités civiles et militaires, est, non seulement, la manifestation du partenariat stratégique privilégié entre la RDC et les Etats-Unis, il vient rétablir la coopération militaire entre les États-unis d’Amérique et la République Démocratique du Congo rompue depuis plusieurs décennies, fait-on savoir des sources présidentielles qui précisent que c’est aussi la reconnaissance des efforts entrepris par le Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo depuis son accession à la magistrature suprême.
La fermeture des lieux de détention illicite, l’humanisation des services de sécurité, la lutte contre la corruption et l’instauration d’un véritable Etat de droit décidés par le Chef de l’Etat sont parmi les raisons qui justifient la décision américaine.
L’engagement du Président de la République à lutter contre le terrorisme international dans les provinces de l’Est de la RDC ainsi que la fermeté et le manque de coopération avec les forces négatives ont aussi motivé la décision américaine.
La création de l’agence de lutte contre la traite des noirs y est aussi pour beaucoup, précise-t-on en soulignant que les FARDC pourront bénéficier d’un soutien multiforme de la plus grande puissance militaire du monde.
Premier volet du partenariat privilégié USA-RDC, la signature du protocole de coopération militaire est aussi la principale retombée de la première visite d’État du Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo à Washington en 2019, ou après le Département d’État, il avait été reçu au Pentagone.
La coopération militaire USA- RDC avait été interrompue en 1990 après les opérations « Lititi Mboka » et la RDC a été présentée au cours de la dernière décennie comme un mauvais exemple dans la violation des droits de l’homme, de la traite des êtres humains, du manque de démocratie, des exactions et autres cruautés, rappelle-t-on.
Acp