l’ »Union sacrée », l’A2R appelle le Premier ministre à démissionner (Déclaration)
L’Alliance pour la Réforme de la République (A2R), regroupement politique, membre de l’Union Sacrée de la Nation, demande à l’actuel Premier Ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba issu de la coalition FCC-CACH, « de tirer toutes les conséquences de la rupture de l’ancienne coalition en déposant sa démission auprès du chef de l’Etat ». C’est à travers sa présidente nationale Henriette Wamu Atamina que ce mouvement politique a fait une déclaration le vendredi 19 décembre.
En référence avec le discours de Félix Tshisekedi de lundi dernier devant les deux chambres réunis en Congrès, l’A2R estime qu’ « au-delà des solutions envisagées pour rencontrer les préoccupations sociales du peuple congolais, le Président de la République a confirmé la rupture de la coalition FCC-CACH ».
« Coalition qui, deux ans durant, n’a cessé de le confronter à des écueils face aux urgences sociales qui assaillent la population », a expliqué Henriette Wamu.
Eu égard à ce bilan négatif, l’A2R justifie les raisons pour lesquelles le chef de l’Etat a exprimé « sa volonté inébranlable de mettre en place un nouveau Gouvernement d’Union Sacrée de la Nation, aux fins d’imprimer un nouvel élan à l’action gouvernementale ». Pour l’A2R, le décor est planté. « C’est le moment pour le chef de l’Etat de nommer un informateur devant détecter la nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, d’où sortira un nouveau Premier Ministre, formateur du nouveau gouvernement d’Union Sacrée de la Nation », a proposé la plateforme de la député Henriette Wamu.
D’une part, l’A2R note « le caractère magistral » du discours de Félix Tshisekedi « qui apparait aisément dans son articulation et dans son contenu qui démontrent la maitrise des charges d’Etat par son auteur ». Et d’autre part, Henriette Wamu constate « l’originalité de ce discours qui est due au fait que le chef de l’Etat s’est concentré, principalement et prioritairement, sur les préoccupations sociales de la population, en lieu et place des conjectures politiciennes qui distraient le peuple congolais ».
Rachidi Mabandu