Rien d’anormal, Monsieur Albert Yuma, vous êtes d’emblée connaitre que la RDC traverse une période de turbulence et d’incertitude pathologique depuis l’arrivée de l’AFDL. Le code minier en lui-même comporte des faiblesses qui n’incite pas les investisseurs privés sérieux à venir investir avec ses propres capitaux. Quant à votre intervention avec le journaliste Alain Foka, que les entreprises minières ont gagé nos minerais. Pourtant, le code minier reconnait dans le cadre des investissements miniers, les sûretés qui constituent un instrument important de crédit permettant aux titulaires des titres miniers ou de carrières d’obtenir les fonds nécessaires auprès des institutions bancaires pour le financement de leurs activités. En plus, en tant qu’un gestionnaire chevronné dans ce secteur minier, vous n’êtes sensé d’ignorer que la performance des investissements en capitaux propres dans ce secteur minier est directement liée au succès de l’entreprise et de ses actifs réels ; de la corrélation a la parité de change aux marchés financiers et aussi à la volatilité de la conjure économique mondiale. Pour cette raison, les investissements en capitaux propres ont tendances à être plus risqués que les investissements en titre de créance.
La problématique se trouve plutôt au niveau de renforcement de capacité des ressources humaines au sein du Ministère des Mines, c’est-à-dire que les agents capable de décortiquer le “Business plan” de potentiels exploitants au stade d’éligibilité.
Quant à l’intervention du Dircaba du Chef de L’État sur top Congo, Il faut rappeler que la RDC ne doit demeurer dans ce cycle de dépendance de compétences externes, surtout en matière de gestion des assets et des investissements pour le secteur minier. Vous vous souviendriez que le président avait fait appel en son temps aux filles et fils d’origine Congolaise, qui parmi eux ont travaillé dans les mêmes organisations telles que, McKenzie, Deloitte, KPMG.., et j’en passe. C’est dans cette optique que nous pouvons financièrement épargner les quelques millions logés dans les coffres de l’Etat.
il va de la responsabilité de tout un chacun d’ être ouvert et mettre son expertise au profit de notre pays.
Par Joseph KABENGELE ILUNGA
Un voleur qui crie au voleur. Yuma était parmi les gens qui participait à la signature de tous ces accords.