La mise sur pied de la Brigade nationale de contrôle et marquage des produits pétroliers par le ministre des Hydrocarbures Didier Didier Budimbu a commencé à produire ses effets.
Tout récemment, soit la nuit du 09 au 10 novembre dernier il a été constaté au poste de Kasangulu à la hauteur du péage des activités de contrebande exercées par 4 à 5 camions remorques en provenance de l’Angola avec 6 à 7 réservoirs contenant des produits pétroliers évalués entre 10 à 15 m3. Une quantité destinée à être écoulée dans certains dépôts et stations-service de Kinshasa.
Déjouant souvent la vigilance des agents préposés à ce poste,
ces produits échappent souvent au paiement des droits d’entrée et taxe, sous couvert de la consommation nationale.
Le test procédé par la Brigade de contrôle et de marquage moléculaire fait état de ce que ces produits sont de moindre qualité ne remplissant pas les critères de spécifications agréés par la RDC.
Conséquence : il a été procédé à leur immobilisation sur instruction de la hiérarchie jusqu’à nouvel ordre.
En rappel, depuis le 6 octobre 2021, le ministre des Hydrocarbures avait pris quatre mesures urgentes interdisant le transport des produits pétroliers dans les fûts et bidons d’une province
à une autre où le programme de marquage
moléculaire est déjà opérationnel.
L’application de la présente mesure devra se faire au cas par cas, suivant des critères qui seront incessamment
indiqués dans une circulaire y afférente.
Il a été accordé une prolongation du moratoire, d’une durée de six mois (du 7 octobre 2021 au 7 mars
2022) en faveur des opérateurs œuvrant dans les provinces situées dans les zones Sud et Est du pays où le programme de marquage moléculaire des produits pétroliers n’est pas encore de mise à ce jour, d’une part. Et d’autre part, la mesure prenait en co….