RDC : En son temps, la MIBA a payé le prix lourd de la guère de AFDL mais aujourd’hui, l’entreprise peine à récupérer ses parts sociales chez SACIM et le Gouvernement est également incapable de payer ses créances afin de lui donner un nouveau souffle. De Joseph Kabila à Félix TSHISEKEDI, pourquoi ça bloque toujours ? Tribune de Ir Géologue Benoît KAZADI KAYEMBA

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Nous Réclamons des parts sociales qui venaient à la MINIERE DE BAKUANGA (MIBA) à SACIM ; Et une mise en place des stratégies nouvelles pour son redressement rapide ( hier la MIBA était un arbre qui cachait la forêt )

Si hier l’abandon de la MIBA était une punition du régime KABILA ! Alors aujourd’hui, 3 ans après que Félix Antoine TSHISEKEDI est au pouvoir ?? Signalons au départ que le Déclenchement de la procédure de faillite de la SENGAMINES conformement à l’article 47 point 4 et 5 de la Convention Minière du 29/08/2000, avait reconnu la rétrocession à la MIBA de ses droits miniers et existance d’une créance de 198 millions de dollars américains.

Alors c’est depuis le 15 mai 2019 que nous nous battons pour cette grande société qui a fait la fierté du peuple Congolais en général et la population du Kasaïen en particulier puisse être redressé.

Pour une ressource minérale totale de prêt de : 159.000.000 carats !! dilapider pour les intérêts politiciens au détriment de notre peuple, que la MIBA céda à 1$ symbolique à SENGAMINES.

  1. TSHIBWE Massif Kimberlite: 61.000.000 carats.
  2. NDAYE Massif Kimberlite : 7.300.000 carats.
  3. TSHINKASA Massif Kimberlite : 4.300.000 carats.
  4. KAKONGO Massif Kimberlite : 2.000.000 carats.
  5. NORD Massif Kimberlite : 13.300.000 carats.
  6. KATSHIA Mines Alluviale : 800.000 carats.
  7. SENGA-SENGA Mines Alluviale : 800.000 carats.
  8. MBUJIMAYI Mines Alluviale : 300.000 carats
  9. Et les autres Mines Alluviales dont le Total de la concentration en diamant est évaluée à : 54.000.000 carats.

Pour un Petit rappel, le tout premier protocole d’accord a été signé le 29 Août 2000, entre :

✓ la Société Minière de BAKUANGA, Représentée par Messieurs : OKOTO LOLAKOMBE et Rombaut MUKUAKUNGU MPIY SENG, respectivement PAD et ADGA.

✓ La Générale de Commerce, d’impôt -Export et Industriel au Congo. COMIEX-CONGO, Répresentée par Monsieur Frédéric KABASELE ADG de cette société.

✓ Société Opération Sovereign Legitimacy, OSLEG, une société de droit Zimbabwéen, représentée par Monsieur Vatalis MUSUNGWA GAVA ZVINAVASHE, PDG.

✓ en fin la société ORYX Naturel Ressources, représentée par Monsieur THAMER AL SHANFARI. PDG.

Et la MIBA étant titulaire des Concessions Minières C119, C120, C123, C144, C145, C151 et C152 dont le titre étaient encours de validité.
Étonnant, déjà en cette période là, la MIBA avait déjà réalisé les études de téchnoviabilité et de pré-faisabilité qui c’étaient révélées très concluantes.

Ces études de valorisation de la concession de TSHIBWE avaient coûté 4.800.000$ et la partie restante évaluée à 212.000.000$ pour une valeur des ressources connues en diamants de 1,41 milliards de dollars américains dont la valeur d’acquisition était évaluée à 0,16 millions de dollars américains. Et c’était pour un niveau de production annuelle de 5.000.000 carats pendant 10 ans, nous parlons bien-sûr de C144.

Sur cette Exploitation ou cette cession, il revenait à la MIBA et COMIEX-CONGO : 51% des pars et ORYX NATUREL RESSOURCES avait : 49%.

Juste sur cette concession, en considérant que seule la MIBA exploite ces gisements en cherchant un bailleur de fonds ; les ressources minières contenues dans les concessions cédées se chiffrent à 70.423.593 carats dont 61.921.050 carats pour le massif de TSHIBWE et les autres pour les gisements annexes ; l’évaluation prévisionnelle de cette exploitation générera un bénéfice net de 326.704.100$ à la fin de la durée d’exploitation de ces gisements, soit quatorze ans.

Alors, considérant la répartition des actions définie dans le protocole d’accord conclu le 29 Août 2000 entre les parties ( MIBA : 30%; COMIEX: 21% ; OSLEG + ORYX : 49 % ) La MIBA devrait recevoir une dividende de : 98.110.669$ et il se dégageait un manque à gagner de 155.184.448$ dans la mesure où la MIBA signait une Joint-venture avec une société qui devait bénéficier peut être que 20% des parts sociales ; c’est ainsi en principe ce manque à gagner devrait être remis à la MIBA comme Droit de Transfert auprès de la SENGAMINES, mais après plusieurs négociations, le droit de transfert à payer à la MIBA par SENGAMINES se chiffrait à 57.171.218$.

✓ pour votre information, 1$ symbolique à été payé à la MIBA comme Droit de transfert de ses concessions par SENGAMINES. Ce qui revient à dire qu’à la fin du contrat de 10 ans de la cession entre la MIBA et les autres, ces périmètres revenaient à la MIBA qui était sorti perdant dans ce deal purement politique.

C’est pour dire que la MIBA a payé le prix de la guère de AFDL !! Et aujourd’hui le Gouvernement congolais est incapable de payer les créances de la MIBA ou de financer cette dernière pour qu’elle se redresse.

Quelques questions

  1. Qui ne veut pas du redressement de la MIBA?
  2. Sur un total de 1800 employés, nous avons plus de 1200 chinois, qui est derrière cette logique jusqu’à ce jour ?
  3. Dans le territoire de MIABI où les gisements sont surexploités ! Combien des écoles, des centres de santé, des projets agricoles, l’adduction à l’eau potable ?? Pour ne pas oublier le Territoire de KABEYA KAMUANGA ou la SACIM tire le courant au barrage de TUBI TUBI ?
  4. Pourquoi SACIM continue à Exploiter notre diamant par force ? Pourquoi les travailleurs congolais sont maltraités??
  5. Qui est devenu l’arbre qui cache ou qui couvre la SACIM ?

Comment la SENGAMINES va perdre les concessions de la MIBA

Rappelons qu’à l’époque, le pays subissait des pressions de l’ONU après la publication du rapport du panel des experts sur les pillages des ressources naturelles du Congo. C’est ainsi qu’en août 2000, l’actionnariat va changer. ORYX Natural Resources s’empare de 49% du capital, COMIEX prend 33,8% et la MIBA, 16%. Le reste, soit le 1,2%, était détenu par divers petits actionnaires. Sous pression de l’ONU et des institutions de Bretton Woods, COMIEX, qui a été entre-temps dissoute, s’est retirée de l’actionnariat en janvier 2003. Les actionnaires seront alors ORYX (49%), RDC (35%) et MIBA (16%).

L’actionnariat de Sengamines a été une nouvelle fois modifiée en juillet 2003 avec la sortie de l’Etat congolais du capital suite aux pressions du FMI et de la Banque mondiale. Le capital sera alors détenu, jusqu’à l’arrêt de ses activités, à concurrence de 80% par ORYX et de 20% par la MIBA.

L’année 2003 verra aussi l’entrée dans le capital de ORYX de la société libyenne Libyan Arab African Investment Company. En juillet 2004, l’actionnariat de Sengamines est encore restructuré. Un nouveau bailleur de fonds, Africa Mining Investments (AMIL), prend le contrôle d’ORYX l’actionnaire principal, donc de Sengamines et s’occupe du management. Au fil des ans les bailleurs de fonds considèrent que le rendement du gisement est faible. D’après un consultant dans le domaine minier, la Sengamines a sombré du fait de l’accumulation des erreurs de gestion.

De Beers tout comme Dan Gertler Group (DGI) furent citée parmi les repreneurs possibles. Pour beaucoup, l’offre était surévaluées alors que d’autres comme la De Beers qui est actionnaire de SIBEKA s’est rétractée, pensent certains analystes, en demeurant solidaire à la MIBA qui a toujours contesté la cession d’une partie de ses mines à SENGAMINES.

Après l’analyse des aspects juridiques, techniques, financiers, opérationnels, sociaux et environnementaux, la commission constate et recommande ce qui suit: « Abrogation du décret num 009/01 du 23/02/2001 portant approbation d’une convention minière entre la RDC, la MIBA et la SENGAMINES; Déclenchement de la procédure de faillite de la SENGAMINES conformement à l’article 47 pt 4 et 5 de la Convention Minière du 29/08/2000; Rétrocession à la MIBA de ses droits miniers; Existance d’une créance de 198 millions.

Ça vraiment étonnant de voir aujourd’hui que 3 ans après que nous dirigeons les institutions de la République, cette grande société, qui a tout donné à la République se retrouve encore dans les oubliettes.
Nous avons commencé ce travail depuis 2019 jusqu’à ce jour et nous avons comme impression que la situation de la MIBA n’intéresse personne !

Nous revenons avec un deuxième numéro, pour expliquer comment la société SACIM est devenue propriétaire des gisements de la MIBA et ceux qui ont tué et ceux qui tuent ce géant Minier actuellement ; En bon compatriote, nous émettrons les nouvelles perspectives pour son redressement.

Par Ir Géologue & Manager Benoît KAZADI KAYEMBA ( benoitkazadi7@gmail.com ; Tél : +243 820 825 893 )
Un Jeune Cadre de l’union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS/TSHISEKEDI)

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