RDC : L’heure des réformes a sonné, Marcellin BILOMBA Conseiller Principal à l’ECOFIN de Félix TSHISEKEDI est partisan pour un nouveau système budgétaire qui s’appuierait sur une logique gouvernementale où la participation des gouvernants doit être constante dans le processus budgétaire tourné vers l’action et la conduite des objectifs stratégiques.

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Marcellin Bilomba a donné les pistes de solutions incontournables sur quelques questions pragmatiques relatives à son secteur -EcoFin.

Les gens diffèrent par leur éthique de travail et la manière de leur implication et de leur préoccupation pour les objectifs auxquels ils ont été embauchés et la mesure dans laquelle ils assimilent la vision de leur chef de L’ÉTAT. De nombreux politiciens Congolais, dans la catégorie de ramassis opportunistes et carriéristes sans vision et, qui ne se remettent jamais en question, préfèrent en fait se faire dire quoi faire par un leadership autocratique et sont prêts à accepter d’être traités comme des enfants en échange d’une irresponsabilité nuisible aux intérêts collectifs.

Ils sont prêts à obéir aveuglément à l’autorité hiérarchique et à se taire devant leurs supérieurs en échange de la sécurité de l’emploi. Or, le président de la République  actuel considère l’interaction et la communication au sein de l’union sacrée comme les seuls moyens de mener à bien sa vision, une participation citoyenne à travers divers débats, consultations, exercices de démocratie directe et de proximité. Par conséquent, l’ampleur de l’impact économique de la pandémie de covid-19 et de la réponse politique à celle-ci forcerait l’actuel pouvoir du Président Felix Tshisekedi, à être loin de la Kakistocratie.

Nous estimons que l’union sacrée, est une plateforme où les maitres mots seraient la compétence, le dépassement de soi, la réussite, l’engagement et l’exigence ou l’obligation des résultats. Une union sacrée autour de la vision du peuple d’abord, sous le leadership clairvoyant du chef de L’ÉTAT et construite sur une stratégie forte ; La RDC fera des progrès quand ces gouvernants sont bons, compétents, formés, en pleine adéquation avec leurs responsabilités pour l’intérêt général. Cependant, dans un environnement comme la RDC, il y a de préalables pour s’assurer de l’effectivité de ceux qui nous gouvernent : au niveau organisationnel du gouvernement, les systèmes de contrôle au stade précoce seraient un moyen de vérifier les progrès pour garantir un niveau satisfaisant de performance et des objectifs, sont en train d’être atteints.

En revanche, la plateforme sera composée des personnalités aux différentes caractéristiques influencées par leur appartenance socio-politique. L’histoire nous enseigne-t-elle pas que la plupart de ceux qui sont à l’union sacrée ont fait preuve d’ambivalence envers la gestion de la chose publique. D’ores et déjà, en Octobre dernier, Marcelin Bilomba conseiller principal du Chef de l’Etat au Collège économie et finances, avait parlé d’une structure du budget en programme, a-t-il expliqué, un facteur de performance et de transparence. C’est en fait une méthode qui consiste, lors de l’établissement des budgets, à regrouper les ressources allouées à travers l’unité budgétaire du gouvernement et fondé sur les mesures des indicateurs financiers. Le nouveau système budgétaire s’appuierait sur une logique gouvernementale où la participation des gouvernants doit être constante dans le processus budgétaire tourné vers l’action et la conduite des objectifs stratégiques. Il impliquerait en d’autres termes que tout acteur prenant part, ait des objectifs bien précis et chiffrés. Il a, par ailleurs, martelé l’intérêt sur la refondation des systèmes économiques et financiers en tenant compte aussi des dimensions internationales. Son approche, a-t-il dit, attirerait les investissements à la suite de la mise en valeur de nos ressources minières sur la plateforme du marché international.
Mais, avant qu’on y arrive à l’amélioration de l’actuel système économique, il serait prudent maintenant de mettre en place des systèmes vigoureux de contrôle qui seraient basés sur l’objectivité de l’exercice de décision approuvée par le conseil des Ministres, c’est-à-dire, la visibilité et les lisibilités de politiques de l’Etat en termes de finalités, et, de résultats lesquels seraient l’évidence de l’efficacité avec laquelle les décisions ont été traduites en résultats.
Dans cette perspective, les systèmes de contrôle viseraient à influencer le comportement des acteurs au regard d’une structure formelle de responsabilité dans le cadre des organisations administratives. Il va de soi que l’un de rôles de nos gouvernants est de rendre meilleur les unités administratives et de politique au travers des objectifs précis et soutenus, bien sûr, par une stratégie murie au préalable sur la rationalisation des choix budgétaires et le plan d’action.

Par Joseph Désiré KABENGELE ILUNGA / Doctorant en Finance et Technologie

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