A travers les fonds que le trésor public décaisse constamment pour le FONER, le Ministre des Finances, Nicolas KAZADI veut instaurer un contrôle rigoureux en vue de remettre les pendules à l’heure.
Dans le but d’optimiser l’entretien routier en République Démocratique du Congo, le Ministre des Finances Nicolas KAZADI a présidé une importante réunion à laquelle, le Ministre des infrastructures, et travaux publics, la Vice Ministre des Finances, la Directrice Générale intérimaire du Fonds National d’Entrtien Routier (FONER), et l’Inspecteur Général des Finances ont pris part.
Substanciellement, il était question pour Nicolas KAZADI de tirer la sonnette d’alarme sur le contrôle qu’il veut instaurer et rendre obligatoire dans le circuit des fonds que le gouvernement débourse continuellement pour l’entretien, et la modernisation des routes à travers toute l’étendue de la RDC.
“Sans tergiversation, le Ministre des Finances a exprimé son inquiétude au regard de l’écart manifeste qui se profile entre les décaissements faramineux des espèces sonnantes et trebuchantes d’une part, et les réalisations insignifiantes d’autre part, sur le terrain” a martelé le Ministre des infrastructures et travaux publics, monsieur Alexis GISARO MUVUNYI, qui paraphrasait l’argentier national en répondant aux questions de la presse. C’est donc cette asymétrie qui préoccupe, et exaspère Nicolas KAZADI qui veut voir l’inversion de l’échelle des valeurs subir un renversement de la tendance illico presto, a-t-il conclu.
A l’évidence, le patron des Finances Congolaises s’emploie à travailler en étroite collaboration avec son collègue des Infrastructures et travaux publics au travers d’une commission déjà mise en place pour juguler l’opacité dans la gestion de fonds destinés à l’entretien routier. Le mot contrôle qui était le véritable leitmotiv dans cette réunion sous forme de remue-méninges, a toute sa raison d’être car c’est l’absence des contrôles qui est à la base de la concussion et des détournements à cause desquels le nombre de routes inachevées pour des dettes déjà épongées s’accentue.
Parmi les résolutions qui seront inévitablement adoptées, il a été mentionné le fait d’avoir une mercuriale des prix pour éluder la tarification vacillante qui saigne à blanc le trésor public sans scrupules. Il s’agit ici d’harmoniser les prix des travaux routiers quelle que soit l’entreprise qui gagne un marché à l’issue d’un appel d’offre en bonne et due forme.
L’implication du Ministre des Finances Nicolas KAZADI dans la désormais “gestion contrôlée et orthodoxe” de fonds visant à rendre les infrastructures routières viables, requiert un changement des paradigmes pour un suivi permanent, et une évaluation qui induit : la transparence dans le choix des entreprises concourant à l’execution des travaux, la traçabilité dans le processus des décaissements de fonds, et la parcimonie teintée de rationalité dans les dépenses à différents niveaux d’exécution, car la visée ultime consiste à minimiser progressivement la dilapidation des deniers publics.
Au-delà de la concussion, du manque de mercuriale des prix, et d’autres faiblesses qui prédisaient la déliquescence dans le secteur des infrastructures routières, il y a lieu d’ajouter la surfacturation des chantiers, le taux de déperdition dont la courbe demeure ascendante, les abus incommensurables en ce qui concerne les exonérations, la liste n’est pas exhaustive.
In fine, l’argentier national Nicolas KAZADI a démontré avec exactitude que la construction, la réhabilitation et la modernisation des routes vont impérieusement contribuer à la mobilisation significative des recettes comme jamais auparavant, grâce au péage. Voilà pourquoi, il invite les uns et les autres à être beaucoup plus proactifs.
Cellule de Communication Min-Fin