Au moins 176 congolais arrêtés au Burundi pour avoir franchi clandestinement la frontière. En fait la frontière commune RDC-Burundi est fermée en raison de la lutte contre la propagation de Covid-19.
Beaucoup parmi les petits commerçants qui franchissent clandestinement la frontière par la rivière Ruzizi, dans la plaine de la Ruzizi, sont arrêtés de l’autre coté au Burundi.
Selon le chef commercial du bureau de COMESA à uvira et membre du comité des commerçants transfrontaliers, Bitakirwa Blanco, ces Congolais ont été arrêtés cette semaine dans les communes de Buganda et de Rugombo, au Burundi voisin pour plusieurs motifs.
Il indique que 31 Congolais ont été arrêtés dans la commune Buganda et 145 dans la commune Rugombo.
Il s’agit des Congolais qui ont réussi à franchir la frontière, certains en complicité avec des Burundais. Plusieurs parmi eux ont été appréhendés sur la route Cibitoke-Bujumbura, alors qu’ils se rendaient dans la capitale économique.
D’après des sources proches de la DGM dans la plaine de la Ruzizi, certains parmi ces congolais se précipitent pour rejoindre le camp des réfugiés de Gasorwe en province Muyinga où un recensement des réfugiés est envisagé.
Certains parmi ces Congolais sont enregistrés comme refugiés dans les camps et aux centres urbains au Burundi pendant qu’ils exercent leurs activités en RDC. Les autorités de Cibitoke au Burundi voisin ont demandé la vigilance des forces de l’ordre sur la Rusizi (coté burundais). Elles ont alerté les services congolais de migration que les irréguliers appréhendés doivent retourner en RDC.
Par ailleurs, concernant le commerce transfrontalier entre Kavimvira et Gatumba dans ce contexte de Covid-19, le chef de bureau de COMESA à Uvira, Bitakirwa Blanco, plaide pour la réouverture des frontières entre la RDC et le Burundi.
Ceci en vue de décourager, selon lui, les commerçants qui empruntent des voies dangereuses par la Ruzizi, occasionnant ainsi la porosité de la frontière avec toutes les conséquences sécuritaires.
Au cours de cette semaine, plusieurs rencontres ont été organisées à Uvira avec l’Organisation internationale de migration (OIM), la Benevonlencya et Alert International sur cette question du trafic et du commerce transfrontalier dans le contexte du covid-19.
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