Koffi Olomidé est annoncé pour un spectacle le 13 février 2021 en la mythique salle française de Paris la Défense Arena. Après plus de dix années d’absence, la star de la rumba congolaise se prépare en toute dextérité pour signer un retour musical fracassant sur la scène européenne.
Déjà, renseigne-t-on, les services de billetterie de cette salle ont commencé la vente et les réservations des billets pour participer à cette grande soirée qui est considérée pour l’artiste comme le grand concert de sa vie.
Il faut signaler que Paris la Défense Arena est l’une de plus grandes scènes européennes dont la capacité d’accueil est estimée à plus de 40.000 places.
Qu’à cela ne tienne, l’effectivité de cette soirée aux allures de la nuit africaine prévue au 13 février 2021 avec la légende Koffi Olomidé dépend de la décision du Parlement français.
Depuis le 24 juillet, une loi organisait la sortie de l’état d’urgence sur la majeure partie du territoire français. Mais, face aux indicateurs sanitaires qui continuent de se dégrader, l’exécutif a jugé nécessaire de conserver ce même arsenal législatif.
Selon notre correspondant basé à Paris, un projet de loi pouvant prolonger jusqu’en mars 2021, la possibilité de restreindre les rassemblements et déplacements en raison de la Covid a été présenté le mercredi 16 septembre en Conseil des ministres à Elysée.
Paris : Koffi joue ou jouera pas ?
Une fois déposée au Parlement, l’Assemblée nationale commencera son examen le 1er octobre prochain.
Mais, s’il arrive que les députés adoptent et prorogent ce projet du gouvernement, le concert du congolais Koffi Olomide à Paris connaîtra certainement une annulation ou un report.
Déjà, des mesures de restriction seront décidées localement d’ici samedi pour les villes de Lyon et Nice, où le coronavirus circule à un niveau inquiétant, a annoncé le ministre français de la Santé lors d’une conférence de presse.
Pour Olivier Véran, le gouvernement va sans nul doute prendre des mesures encore plus fortes “si la situation sanitaire ne s’améliore pas” à Marseille et en Guadeloupe, où des mesures ont déjà été adoptées.
En raison de l’accélération de la circulation du virus, prévient-il, en soutenant “la possible fermeture des bars” ou “l’interdiction des rassemblements publics sur l’ensemble de la France”.
Rappelons que la France avait décrété l’état d’urgence entre le 24 mars et le 10 juillet.
Cette mesure avait imposé un régime d’exception afin de permettre au pays de faire face aux incertitudes liées à l’évolution de l’épidémie. Par exemple, de possibles restrictions de circulation des personnes ou des véhicules ainsi que d’accès aux transports en commun… L’interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes dans les parcs ou sur les plages, la réduction de la jauge de 5.000 à 1.000 pour les grands événements et l’annulation de certains de ces événements.
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